Premier roman de Christophe de Sairas
Préface de Pierre Hugo
"La révélation littéraire 2015 !"
Vérane est mariée depuis dix ans, et vit dans le magnifique village de Murbach en Alsace. Mais son mari, alcoolique notoire et violent lui offre une vie misérable. Mais depuis un an, elle voit un homme en cachette. Alors que Vérane s'apprête à mettre fin à ses jours, un drame survient et, le mari légitime meurt d'une façon mystérieuse. Vérane vit un cauchemar en prison où elle espère qu'un jour elle pourra aimer et être aimée encore. Elle a déjà presque tout perdu. et attend son jugement...Comment croire à l'avenir et ne pas renoncer?
Découvrez un extrait du roman!
Toute la journée, des nuages bas avaient dissimulé le sommet du Grand Ballon. La pluie n’avait cessé de s’abattre sur toutes les Vosges, n’épargnant pas la petite vallée du Florival. Le village de Murbach, quasiment isolé au milieu de la forêt, était plongé dans une obscurité presque totale. Alors qu’une brume épaisse caressait les deux clochers de la majestueuse abbatiale, la lune apparut et des millions d’étoiles scintillantes se dévoilèrent peu à peu dans un ciel magique. Au pied de l’édifice, le cimetière était entouré de trois murs construits en pierres sèches et ce « jardin des âmes », tel qu’on l’appelait ici, donnait le sentiment d’une bourgade paisible, où la mort n’avait pas besoin de beaucoup de place.
Passant l’ancienne abbaye, les dernières demeures étaient éparses et annonçaient que la lisière du bois n’était pas loin. Le clair de lune était timide, mais grâce à la lumière qu’il offrait, le spectacle était sublime. Des milliers de feuilles jaunies de hêtres et de chênes, qui paraissaient fluorescentes sous le reflet de l’astre céleste, tapissaient les toitures, preuve que l’automne n’était pas en retard. Le murmure du ruisseau se mariait avec le silence en une symbiose parfaite, et la mélodie que cela produisait était une des seules preuves qu’en ce lieu, le temps ne s’était pas arrêté.
L’air avait l’odeur plaisante des feux de bois qui brûlaient dans les cheminées des maisons habitées.
L’auberge accueillait encore quelques touristes en quête de sérénité et désirant se retrouver hors du temps, mais les pèlerinages avaient presque tous perdu leur vocation religieuse et étaient devenus de simples visites païennes. Les cloches de la grande église ne sonnaient plus que trois fois par jour, et les messes, elles, étaient seulement données les dimanches en fin de matinée. Même si Dieu ne semblait plus qu’un souvenir, la vallée était peuplée d’hommes et de femmes qui n’auraient pour rien au monde souhaité quitter leur terre. Cette vallée était leur berceau et sans aucun doute leur tombeau. Les rares personnes qui n’y avaient pas leurs racines, résidaient là par choix. Perchée à l’adret, au nord de l’abbatiale et sur un replat dominant le vallon, la chapelle Notre-Dame-de-Lorette se dressait entre ciel et terre, fière et sobre à la fois. Ayant résisté pendant des siècles à toutes les croisades, les invasions et les guerres, elle conservait son âme originelle. Ses portes étaient toujours ouvertes, et ceux qui pénétraient dans le baptistère étaient aussitôt enveloppés par une atmosphère intime et confidentielle, qu’ils ne ressentaient point dans la grande église située au centre du village. Pour atteindre cette chapelle, il fallait d’abord gravir une étroite et tortueuse voie, qui débutait en face de l’entrée de l’église, sur la route de Lucerne. Il ne fallait pas être distrait, car par endroits, des racines d’arbres sortaient du sol de plusieurs centimètres, et des cailloux amenés par les pluies ruisselantes pouvaient faire glisser et chuter même les plus endurcis. Le risque était encore plus grand durant la nuit, tant il devenait difficile de s’orienter.
Pourtant, une jeune femme avait réussi à gagner toute seule la chapelle. Elle y était montée pour voir Thibaut qui, dans la journée, avait repéré sa voiture garée devant la pharmacie où elle travaillait dans le village voisin de Lautenbach. Il avait furtivement laissé un petit mot sur le pare-brise pour lui indiquer l’heure et l’endroit de leur prochain rendez-vous. Car il devenait urgent qu’ils se vissent et discutassent. Cela faisait maintenant un peu plus d’un an que Thibaut avait remarqué Vérane, assise au premier rang de l’église de Murbach. Il était venu écouter le sermon du prêtre Lieber qui, dans toute la région, avait la réputation d’être un des meilleurs orateurs ecclésiastiques. Il avait succombé en un instant au charme de la jeune femme, lorsque celle-ci s’était retournée et que leurs regards s’étaient croisés. Dès lors, ils avaient fréquenté l’église dans l’espoir secret de se voir, se parler, se rapprocher.
Passant l’ancienne abbaye, les dernières demeures étaient éparses et annonçaient que la lisière du bois n’était pas loin. Le clair de lune était timide, mais grâce à la lumière qu’il offrait, le spectacle était sublime. Des milliers de feuilles jaunies de hêtres et de chênes, qui paraissaient fluorescentes sous le reflet de l’astre céleste, tapissaient les toitures, preuve que l’automne n’était pas en retard. Le murmure du ruisseau se mariait avec le silence en une symbiose parfaite, et la mélodie que cela produisait était une des seules preuves qu’en ce lieu, le temps ne s’était pas arrêté.
L’air avait l’odeur plaisante des feux de bois qui brûlaient dans les cheminées des maisons habitées.
L’auberge accueillait encore quelques touristes en quête de sérénité et désirant se retrouver hors du temps, mais les pèlerinages avaient presque tous perdu leur vocation religieuse et étaient devenus de simples visites païennes. Les cloches de la grande église ne sonnaient plus que trois fois par jour, et les messes, elles, étaient seulement données les dimanches en fin de matinée. Même si Dieu ne semblait plus qu’un souvenir, la vallée était peuplée d’hommes et de femmes qui n’auraient pour rien au monde souhaité quitter leur terre. Cette vallée était leur berceau et sans aucun doute leur tombeau. Les rares personnes qui n’y avaient pas leurs racines, résidaient là par choix. Perchée à l’adret, au nord de l’abbatiale et sur un replat dominant le vallon, la chapelle Notre-Dame-de-Lorette se dressait entre ciel et terre, fière et sobre à la fois. Ayant résisté pendant des siècles à toutes les croisades, les invasions et les guerres, elle conservait son âme originelle. Ses portes étaient toujours ouvertes, et ceux qui pénétraient dans le baptistère étaient aussitôt enveloppés par une atmosphère intime et confidentielle, qu’ils ne ressentaient point dans la grande église située au centre du village. Pour atteindre cette chapelle, il fallait d’abord gravir une étroite et tortueuse voie, qui débutait en face de l’entrée de l’église, sur la route de Lucerne. Il ne fallait pas être distrait, car par endroits, des racines d’arbres sortaient du sol de plusieurs centimètres, et des cailloux amenés par les pluies ruisselantes pouvaient faire glisser et chuter même les plus endurcis. Le risque était encore plus grand durant la nuit, tant il devenait difficile de s’orienter.
Pourtant, une jeune femme avait réussi à gagner toute seule la chapelle. Elle y était montée pour voir Thibaut qui, dans la journée, avait repéré sa voiture garée devant la pharmacie où elle travaillait dans le village voisin de Lautenbach. Il avait furtivement laissé un petit mot sur le pare-brise pour lui indiquer l’heure et l’endroit de leur prochain rendez-vous. Car il devenait urgent qu’ils se vissent et discutassent. Cela faisait maintenant un peu plus d’un an que Thibaut avait remarqué Vérane, assise au premier rang de l’église de Murbach. Il était venu écouter le sermon du prêtre Lieber qui, dans toute la région, avait la réputation d’être un des meilleurs orateurs ecclésiastiques. Il avait succombé en un instant au charme de la jeune femme, lorsque celle-ci s’était retournée et que leurs regards s’étaient croisés. Dès lors, ils avaient fréquenté l’église dans l’espoir secret de se voir, se parler, se rapprocher.
Christophe de Sairas, jeune écrivain, est de la caste des battants, des ambitieux.
De ceux qui ont la gourmandise des phrases, la rage des mots.
Il puise ses idées dans son âme romantique et torturée par un besoin constant d'amour.
Amours sulfureuses, amours tragiques, amours dangereuses.
Saint John Perse avait répondu " à la question toujours posée,
Pourquoi écrivez vous ?
La réponse du Poète fut toujours la même.
Pour mieux vivre "
Je suis convaincu que le talentueux Christophe répondrait la même chose.
Longue vie à ce beau livre.
Pierre Hugo
Christophe de Sairas, jeune écrivain, est de la caste des battants, des ambitieux.
De ceux qui ont la gourmandise des phrases, la rage des mots.
Il puise ses idées dans son âme romantique et torturée par un besoin constant d'amour.
Amours sulfureuses, amours tragiques, amours dangereuses.
Saint John Perse avait répondu " à la question toujours posée,
Pourquoi écrivez vous ?
La réponse du Poète fut toujours la même.
Pour mieux vivre "
Je suis convaincu que le talentueux Christophe répondrait la même chose.
Longue vie à ce beau livre.
Pierre Hugo
Le célèbre Paul-Loup Sulitzer ovationne "L'habit de l'âme"...
Le célèbre Paul-Loup Sulitzer, homme d'affaires et romancier, aux 65 millions d'exemplaires dans plus de 50 pays encense en ce début d’année 2016 le premier roman de Christophe de Sairas, "L'habit de l'âme".
"L'habit de l'âme" est le premier roman de Christophe de Sairas, publié en octobre 2015 par les Editions Villeroy & Costa. Ce roman connaît un vif succès en France depuis sa sortie avec plus de 12 000 exemplaires en quelques semaines seulement.
"L'habit de l'âme" est le premier roman de Christophe de Sairas, publié en octobre 2015 par les Editions Villeroy & Costa. Ce roman connaît un vif succès en France depuis sa sortie avec plus de 12 000 exemplaires en quelques semaines seulement.
24mars 2016 Gitano Family ovationne L'habit de l'âme !
Le groupe international publie cette photographie symbole de leur affection envers l'auteur
Les principaux lieux où le roman se déroule...
L'abbaye de Murbach et sa chapelle, Guebwiller, Lautenbach, le Grand Ballon, Colmar et Mulhouse
L'auteur
Christophe de Sairas est né en 1988 en Arles où commence à écrire dés l'âge de sept ans. Il passe son adolescence dans le sud de la France et voyage dans toute l'Europe, puis s'installe au Royaume-Uni pendant 4 ans. Il retourne en France, puis rejoint l'Allemagne, près de la frontière française où le désir d'écrire devient plus fort que tout.
Passionné par l'écriture, Il signe ici son premier roman, à l'âge de 27 ans qu'il souhaite faire lire au plus grand nombre de lecteurs. Déjà considéré comme une virtuose des mots, ce jeune prodige verra prochainement son oeuvre traduite en plusieurs langues à travers le monde. Avec l'immense qu'est en train de connaître son premier roman, il s'impose dés à présent parmi les plus grands. |
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L'auteur choisira une photo le 15 Août 2016 et le gagnant recevra un cadeau!
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